Si la véritable histoire de Noël vient de la Bible, des traditions sont venues se greffer autour de l’événement.

L’an zéro

C’est en l’an 532 de notre ère que la proposition du moine Denys le Petit de fixer le calendrier à l’an zéro, rappel de la naissance du Christ, a été acceptée par le monde occidental.

Le 25 décembre

C’est l’empereur Constantin qui a fixé en l’an 336 la date du 25 décembre comme fête chrétienne pour la faire coïncider avec la fête des Saturnales qui marquaient le solstice d’hiver et « le retour de la lumière ».

Lumières et sapins

Au IIIème siècle, en Afrique romaine notamment, il était d’usage d’allumer des lampes et de disposer du laurier dans les maisons au moment du solstice d’hiver. Des couronnes de verdure continuèrent à décorer certaines demeures au Moyen-Âge ; à cette époque le conifère ou sapin était décoré de pommes rouges et symbolisait l’arbre du paradis perdu. C’est en Alsace qu’apparut le sapin en 1521 qui a fini par s’inviter à la cour du roi Louis Philippe en 1837.

La bûche

Jusqu’au siècle dernier, à la veille de Noël, une bûche était placée dans l’âtre où elle devait se consumer lentement et brûler pendant trois jours. Cet usage de la bûche a inspiré le dessert servi traditionnellement au repas de Noël. On la dit inventée à Paris en 1879, mais on lui prête aussi des origines lyonnaises.

Les cadeaux

C’est le récit de Noël qui a inspiré la tradition de donner des cadeaux aux autres. Nous ne connaissons pas le nom des rois mages qui entreprirent un long voyage pour rendre hommage au roi des juifs. La tradition nous dit qu’il s’agissait de Melchior, Balthazar et Gaspard. La Bible relate qu’ils avaient demandé au roi Hérode : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Dans le ciel d’Orient, nous avons vu apparaître son étoile et nous sommes accourus pour lui rendre hommage. » Ils apportèrent de nombreux cadeaux pour ce roi, ce qui peut en partie expliquer les cadeaux offerts à Noël.

Les cadeaux sont une promesse d’abondance dont on retrouve la trace dans l’antiquité. Les romains en échangeaient le dernier jour des Saturnales, le solstice d’hiver, pour célébrer le retour de la lumière. Cette tradition a perduré pendant le Moyen-Âge jusqu’à nos jours malgré la désapprobation du clergé.

Le plus grand cadeau de Noël se trouve au cœur de la signification de cet événement. Pour découvrir ce cadeau, voir Pourquoi Noël ?

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